Projets financés par le RIISQ

Le Réseau Inondations InterSectoriel du Québec (RIISQ), financé par les Fonds de Recherche du Québec (FRQNT | FRQS | FRQSC). Les projets et les bourses financés couvrent l’ensemble des axes de recherche du RIISQ et les trois secteurs des Fonds de recherche du Québec – FRQ (Nature et technologie, Société et culture et Santé), ainsi que des collaborations intersectorielles et multiuniversitaires. Les comités d’évaluation, composé d’experts canadiens et étrangers, ont souligné la qualité des propositions et leur pertinence non seulement pour le Québec, mais aussi pour le reste du monde. L’engagement des partenaires dans le développement des activités et l’importance de la recherche développée sur la formation de personnel hautement qualifié ont été des composantes essentielles des projets financés, basés sur les besoins sociétaux. Les projets financés visent l’innovation avec une recherche de pointe qui contribue à maintenir la connaissance la plus à jour et l’excellence de la recherche.

Le RIISQ et toute son équipe sont convaincus que les projets sélectionnés contribueront de façon significative au développement des recherches transdisciplinaires de pointe, et amélioreront la mobilisation et le transfert des connaissances pour une gestion renouvelée des inondations au Québec. Ils contribueront également au développement des futures collaborations entre les connaissances scientifiques produites au Québec et ailleurs au Canada, ainsi que dans d’autres pays, confrontés eux aussi aux inondations. Tous ensemble, nous souhaitons apporter des réponses et des solutions aux besoins des communautés et des individus exposés aux inondations.

Résultats du premier appel à projets du RIISQ

Impacts et coûts indirects des stresseurs secondaires sur la santé biopsychosociale des sinistrés des inondations de 2019

Chercheuse principale : Danielle Maltais 

Institution: UQAC

Co-chercheurs: Michaël Bourdeau-Brien (ULaval); Mathieu Boudreault (UQAM); Melissa Généreux (UdeS)

Partenaires: Ville de Rigaud; St-André d’Argenteuil; Cité-ID Living Lab

Axes : 2, 3, 4 et 5

Sc. humaines et sociales

Sc. naturelles et génie

Sc. de la santé

Financement accordé: 92 000$

FICHE DE SYNTHÈSE DU PROJET

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Co-construction d’une stratégie de mitigation des inondations à Rapide-Danseur en Abitibi

Chercheuse principale: Mélanie Trudel 

Institution: UdeS

Cochercheurs: Catherine Choquette (UdeS); Stéphane Bernatchez (UdeS); Yves Bergeron (UQAT); Jacques Tardif (U Winnipeg)

Partenaires: Organisme de bassin versant d’Abitibi-Jamésie; Forêt d’enseignement et de recherche du lac Duparquet

Financement accordé: 91 970$

Axes : 1, 2 et 5

Sc. humaines et sociales

Sc. naturelles et génie

Résumé du projet

L’objectif général du projet est d’aider une collectivité locale à co-construire une stratégie de mitigation des inondations basée sur des connaissances et des outils qui permettront de simuler différents scénarios d’inondations. Un objectif secondaire est d’améliorer la capacité des communautés locales à s’adapter aux changements climatiques. Le projet sera réalisé dans des collectivités de l’Abitibi, près de Rapide-Danseur. Plusieurs inondations importantes, notamment en 2019, ont eu des conséquences sur les propriétés riveraines et des discussions au sein des municipalités sont en cours à l’effet de modifier le rapide afin de diminuer l’impact des inondations printanières. Les modifications au rapide danseur qui entraineraient des changements dans la dynamique des crues et de l’étiage auraient un impact significatif sur la végétation riveraine qu’il est important d’évaluer. Entre autres les plaines inondables du lac Duparquet dont le niveau d’eau est contrôlé par le rapide Danseur sont colonisées par des peuplements de frêne noir d’une grande valeur écologique. Des études dentro-chronologiques en cours permettent d’anticiper les effets potentiels sur ces peuplements des changements de régime des crues en lien avec des modifications du rapide et/ou des changements climatiques. L’aspect multidisciplinaire, en droit, génie et écologie est ainsi nécessaire à la réussite du projet. L’établissement d’une gouvernance collaboratrice est non seulement un atout pour les communautés locales au niveau de la gestion des inondations mais également pour tout type de gestion demandant une compréhension et une approche globale ainsi qu’un effort collectif au niveau de la mitigation des risques.

L’approche par le risque : pièce maitresse d’une meilleure résilience aux inondations en milieu urbain

Chercheur principal: Daniel Germain
Institution: UQAM

Cochercheurs: Karem Chokmani (INRS-ETE); Étienne Berthold (Ulaval)

Partenaires: Ville Lachute; MRC d’Argenteuil; Prudent Conseil; Geosapiens; Ouranos

Financement accordé: 92 000$

Axes:  1,2,3,4 et 5

Sc. humaines et sociales

Sc. naturelles et génie

Résumé du projet

Ce projet vise une meilleure connaissance du risque d’inondation à la Ville de Lachute pour opérationnaliser, avec l’ensemble des acteurs concernés, la résilience aux inondations à travers des stratégies innovantes d’aménagement territorial pour mieux vivre avec l’eau. L’approche envisagée consiste à ne plus considérer le risque comme une contrainte extérieure au territoire, mais comme une composante intrinsèque de celui-ci. Cette acceptation du risque implique toutefois un (ré)aménagement du territoire afin de réduire la vulnérabilité et renforcer la résilience des populations. Pour ce faire, une approche globale du risque sera mise en œuvre malgré les nombreux facteurs de risque, leur complexité et leur emboitement à différentes échelles spatiotemporelles. La vulnérabilité sera notamment appréhendée dans sa multi dimensionnalité avec pour but de rendre les territoires aptes à rétroagir et à s’adapter de manière continuelle dans un contexte de changement climatique et ce, pour mieux se préparer à la récurrence inévitable d’autres perturbations. L’ambition commune étant de réapprendre à vivre au rythme de l’eau, puis de remodeler la morphologie de la Ville pour accueillir sa présence potentielle. Le ciblage du centre-ville de Lachute, un secteur d’intervention d’emprise limitée mais hautement névralgique, couplé à un processus de recherche interdisciplinaire et intersectoriel, favorisera un environnement propice à l’expérimentation et à l’innovation tout en permettant d’identifier les contraintes qui freinent le déploiement de stratégies novatrices et de solutions au plus près de la réalité terrain. À travers une approche transversale faisant le pont entre l’expertise professionnelle et académique, plusieurs retombées scientifiques, sociales et économiques du projet sont prévues pour les milieux académiques, la Ville, la MRC et la société civile. Les transferts de connaissances attendues pourront bénéficier d’une portée au-delà de la Ville de Lachute et la MRC d’Argenteuil avec le potentiel de percoler à l’ensemble des municipalités soumises au risque d’inondation.

Architecture résiliente aux inondations : développement d’expertise et transfert de connaissances

Chercheuse principale: Isabelle Thomas

Institution: UdeM

Cochercheurs: Pascale Biron (U Concordia); Bruno Demers (ASFQ); Élène Levasseur (ASFQ)

Partenaires: Architecture sans frontières Québec (ASFQ); Société d’habitation du Québec (SHQ); Communauté métropolitaine de Montréal (CMM); Société québécoise des infrastructures

Financement accordé: 92 000$

Axes:

2, 3, 4 et 5

Sc. humaines et sociales

Sc. naturelles et génie

Détails 

Résumé du projet

Ce projet vise le développement d’expertise et le transfert des connaissances acquises aux résidents, propriétaires, concepteurs, constructeurs, décideurs et gestionnaires, sur les stratégies en design en zone inondable, à l’échelle du bâtiment et de son enceinte. Les objectifs sont d’apporter des solutions adaptées aux réalités québécoises afin d’adapter le cadre bâti aux inondations dans le contexte des changements climatiques et, aussi, de renforcer des capacités des professionnels. Ce projet contribuera à réduire les vulnérabilités aux inondations et atténuer les dommages qu’elles occasionnent. Seront réalisés une recension d’écrits scientifiques sur les conséquences matérielles, sanitaires, communautaires et financières des inondations ; une consultation d’experts en bâtiments et acteurs concernés ; une étude de cas exemplaires et de contre-exemples au Canada et à l’international. Les connaissances dégagées serviront au développement d’outils de la prévention et du rétablissement, dont un guide de bonnes pratiques en design en zone inondable et, éventuellement, un programme de formation. Le développement de ces outils comble un manque et répond à un marché en essor. Effectivement, si de tels outils existent en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis, le Québec n’en est pas encore doté. À titre d’exemple, les guides publiés à l’étranger proposent des mesures d’adaptation du cadre bâti aux inondations ; des considérations techniques et financières (outils d’aide à la décision) ; des cas exemplaires en matière d’adaptation (de résilience) aux inondations. Les outils développés serviront à informer sur les différents types d’aléas diluviens ; sensibiliser aux risques de la reconstruction à l’identiques et de potentielles défaillances de mesures d’immunisation (de résistance) ; communiquer les bénéfices d’un design adéquat ; guider dans le diagnostic de la vulnérabilité d’une construction ; guider dans le processus de la réalisation de travaux d’adaptation au regard du diagnostic établi. Il urge de développer des outils favorisant la transformation des cultures sur le plan de la conception du cadre bâti, pour mieux se prémunir face au risque d’inondation, mieux reconstruire suite à un sinistre et, aussi, apprendre à mieux vivre avec l’eau.

Causal factors of vulnerability and the impacts of post-flood interventions on households, neighbourhoods and cities in Quebec: The case of nine flooded municipalities in the Vaudreuil-Soulanges Regional County Municipality

Chercheuse principale: Lisa Bornstein

Institution: McGill

Cochercheurs: Gonzalo Lizarralde (UdeM); Nathalie Barrette (Ulaval); Mahmood Fayazi (UdeM); Manel Djemel (UdeM); Ian Gold (McGill); Geneviève Gariepy (UdeM)

Partenaires: Faculté de l’aménagement (UdeM); Département de géographie (Ulaval); Œuvre Durable; Chaire Fayolle-Magil Construction; Architecture sans frontières Québec

Financement accordé: 92 000$

Axes: 1,2,4 et 5 

Sc. humaines et sociales

Sc. naturelles et génie

Résumé du projet

En réponse aux inondations de 2017 et 2019, le gouvernement du Québec crée les zones d’intervention spéciales (ZIS) pour soutenir le rétablissement des zones touchées et réduire les risques futurs en interdisant le développement urbain dans les zones inondables. Les ménages touchés doivent rénover leur maison ou accepter un montant de jusqu’à 200 000 $ pour déménager. Les politiques prennent en compte les dommages et la localisation des propriétés, mais elles ignorent d’autres facteurs de vulnérabilité et les caractéristiques des municipalités. Étant données les inégalités dans le rétablissement post-catastrophe mondialement, nous nous demandons : dans quelle mesure les ZIS et les politiques connexes ont-elles réduit la vulnérabilité de différents individus et ménages ? dans quelle mesure ont-elles renforcé la capacité de différentes municipalités à fournir des environnements sûrs, vivables et bien structurés ? La recherche proposée identifiera d’abord les résultats des politiques d’inondation selon les personnes et les lieux et, ensuite, précisera les conditions qui contribuent à réduire ou à accroître la vulnérabilité. Nous nous concentrons sur la MRC de Vaudreuil-Soulanges, où les inondations de 2019 ont endommagé plus de 800 maisons et ont forcé 100 ménages à déménager. Pour évaluer les effets des politiques, nous documenterons les modèles spatiaux et démographiques préexistants; les dommages causés par les inondations, la reconstruction et les déménagements-ZIS ; et les stratégies des différents acteurs pour la stabilité socio-économique. Tenant en compte des considérations sociodémographiques et psychosociales, les données permettront d’examiner les modèles de vulnérabilité et de résilience, d’identifier les facteurs réduisant la vulnérabilité et de recommander des stratégies aux ménages, aux prestataires de services ou au gouvernement pour améliorer la résilience aux inondations et autres calamités potentielles. Nos travaux permettront de mieux comprendre comment les politiques affectent différentes personnes et lieux ; ce faisant, ils renforceront les liens entre les chercheurs et les acteurs québécois au sein de nos disciplines et entre elles.

Sc. de la santé

Résultats de l’appel à projets conjoint RIISQ-RQM 2021-2023

O'Salis : Salinisation et potabilité des eaux souterraines du Québec Maritime

Chercheuse principale: Gwénaëlle Chaillou 

Institution: Université du Québec à Rimouski / ISMER

Cochercheurs

– Lessard, Lily (UQAR)

– Bernatchez, Pascal (UQAR)

– Motulsky, Bernard (UQAM)

– Buffin-Bélanger, Thomas (UQAR)

– Tommi-Morin, Gwendoline (UQAR)

Partenaires:

– 11 MRCs

– OBVs (OBAKIR, OBVNEBSL, Conseil de l’Eau Gaspésie Sud, Conseil de l’eau Nord Gaspésie)

– MELCC

– Direction régionale Santé publique

Financement accordé: 80 000$

Axes: 1 et 5

Sc. humaines et sociales, arts et lettres

Sc. naturelles et génie

Résumé du projet

Le Bas Saint-Laurent et la Gaspésie sont deux régions vulnérables à la salinisation des aquifères côtiers, la plus importante forme de contamination des eaux potables, en raison de la hausse du niveau marin et de la fréquence des inondations côtières, qui s’accélèrent avec le changement climatique. Entre 30 et 50% de leurs populations s’approvisionnent en eau potable à partir de puits qui extraient les eaux souterraines, la plupart situés à 5 km ou moins de la côte. La salinisation de ces puits oblige les citoyens à se tourner vers l’eau embouteillée ou vers des puits plus profonds, qui les exposent parfois à leur insu à des contaminants plus nocifs encore. Notre projet permettra d’évaluer la vulnérabilité et les risques de salinisation des eaux souterraines liés à la hausse du niveau marin et aux inondations marines en milieu côtier; et d’outiller les communautés côtières aux prises avec ces problèmes par des stratégies et des activités de communication adaptées. Ce projet contribuera à renforcer la résilience des communautés dans un contexte de changement climatique par la documentation et la mitigation des impacts à court terme de la salinisation des aquifères côtiers et par la prévention de ses impacts à long terme sur la santé humaine. La collaboration des citoyens et l’implication dans le projet des acteurs locaux et régionaux des secteurs publics et privés contribueront à une meilleure compréhension de la vulnérabilité, de l’adaptation et de la résilience des communautés côtières de la zone sud de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.

FICHE DE SYNTÈSE DU PROJET

Mon pays c’est l’hiver : Phénologie de la glace, herbiers, aquatiques et risques d’inondation au lac Saint-Pierre

Chercheur principal: Andrea Bertolo

Institution: UQTR

Cochercheurs:

– De Grandpré, François (UQTR)

– Gloaguen, Erwan (INRS)

– Kinnard, Christophe (UQTR)

– Montpetit, Benoît (ECCC)

– Morin, Jean (ECCC)

– Roy, Alexandre (UQTR)

– Ruiz, Julie (UQTR)

Partenaires:

– Environnement et changement climatique Canada (ECCC) : Benoît Montpetit et Jean Morin

– Direction de la gestion de la faune Mauricie (MFFP) : Philippe Brodeur et Monique Bernier

Financement accordé: 73 120$

Axes: 1,2,4 et 5

Sc. humaines et sociales, arts et lettres

Sc. naturelles et génie

Résumé de l’étude

 

Vers une meilleure compréhension des risques de submersion côtière par des approches intégrées en coconstruction dans quatre communautés du Nunavik – Projet MASAK

Chercheur principalDavid Didier
Institution: UQAR

Cochercheurs:

– Gagnon, Justine (U. Laval)

– Vachon, Geneviève (U. Laval)

– Joyal, Gabriel (Centre géomatique du Québec)

Partenaires:

– Environnement et changement climatique Canada (ECCC) : Joannie Ferland et Amelie Jauvin

– Administration Régionale Kativik (ARK) : Véronique Gilbert

– Société Makivik : Laurie Beaupré

Financement accordé: 80 792.12$

Axes:  5

Sc. humaines et sociales, arts et lettres

Sc. naturelles et génie

Résumé du projet

Les études sur les risques et les processus côtiers au Nunavik sont spatialement et temporellement clairsemées. Les environnements côtiers, habités et fréquentés par les Inuits, sont mal connus. En plus du dégel du pergélisol, l’un des aléas en augmentation dans les communautés côtières du Nunavik est la submersion, laquelle se produit principalement à l’automne lors des tempêtes. Les hauts niveaux d’eau côtiers (HNE) contraignent le développement du territoire et soulèvent des questionnements quant au zonage des aléas jusqu’à maintenant peu considérés en aménagement du territoire. L’objectif de ce projet est de mieux comprendre et déterminer les zones exposées à la submersion côtière et aux HNE dans quatre communautés (Umiujaq, Salluit, Tasiujaq et Kangiqsualujjuaq) par des approches intersectorielles. Ce projet répond à des questions provenant des communautés et des organisations régionales du Nunavik où l’expansion urbaine est en augmentation importante. Des analyses des changements géomorphologiques sur le terrain et des modélisations hydrodynamiques seront réalisées pour quantifier l’intensité des aléas. Des cartographies participatives pour reconstituer certains paysages radicalement transformés par les HNE ainsi qu’une documentation de l’expérience de ces transformations telles que vécues et perçues par les générations actuelles et antérieures d’Inuit seront réalisées. Pour assurer un réel partage de connaissances, des outils géospatiaux réalisés collaborativement avec les communautés et agents territoriaux seront développés. Des projets de design urbain et architectural spatialiseront des hypothèses de transformation concrètes et culturellement appropriées des milieux bâtis Inuit littoraux. À long terme, ce projet contribue aux réflexions sur des solutions d’adaptation qui répondent aux besoins locaux.

Résultats de l’appel à projets conjoint RIISQ-Ouranos 2022-2024

Tableaux de bord spatiaux des conséquences socio-économiques et populationnelles dans des territoires inondables

Chercheur principal: Yannick Hémond (UQAM) 

Équipe de recherche :  Robert, Benoît (Polytechnique), Caron, Olivier (UQAM), et Agard, Bruno (Polytechnique).

Partenaires:

-Bureau de la sécurité civile (BSC) de la Ville de Québec

-Centre Local de Développement (CLD) de Brome-Missisquoi

Financement accordé: 148 723.43$

RIISQ : 49 580 $

OURANOS : 99 143.43$

Axes : 2 et 3

Sc. humaines et sociales, arts et lettres

Sc. naturelles et génie

Résumé du projet

La gestion des inondations de 2017 et de 2019 au Québec a mis en lumière les nombreuses conséquences de tels événements. Les autorités municipales et régionales doivent maintenir une capacité de gestion pour diminuer les impacts sur la population mais également sur le milieu socio-économique. Pour mieux comprendre ces impacts, il est possible d’adopter une approche axée sur les conséquences. Le projet vise à systématiser une telle approche en développant une méthodologie spécifique d’évaluation des conséquences sur les populations mais aussi sur les activités économiques locales, adaptée à tout type d’inondation, printanières ou exceptionnelles. Elle permettra de développer des tableaux de bord de gestion de ces conséquences sur des territoires inondables. Ils seront basés sur des indices spatiaux de vulnérabilité populationnelle et socioéconomique. Ils incluront des actions de gestion possible de ces conséquences qui répondront à trois des quatre phases de la sécurité civile : prévention, intervention et rétablissement. Les informations réparties et disponibles sur un territoire seront valorisées dans les tableaux de bord afin de produire des outils cartographiques basés sur des données probantes. Visuels et graphiques, ils permettront de donner un sens à ces multiples informations pour devenir des outils d’aide à la planification des interventions d’urgence mais aussi de rétablissement. Ils seront aussi des outils d’alerte efficaces.  Ces tableaux de bord seront testés et validés sur le territoire des deux partenaires au projet soit le Bureau de la Sécurité Civile (BSC) de la Ville de Québec et le Centre Local de Développement (CLD) de Brome-Missisquoi.

Évaluation spatiale du risque de consommation d’eau (potable) contaminée en période d’inondation

Chercheuse principale: Geneviève Bordeleau (INRS)

Équipe de recherche : Lavoie, Roxane (Université Laval), et Chokmani, Karem (INRS). 

Partenaires: Geosapiens (Agili, Hachem)

Financement accordé: 179 298.37$

RIISQ : 59 800$

OURANOS : 119 498.37$

Axes : 1, 2,3,4 et 5

Sc. humaines et sociales, arts et lettres

Résumé du projet

Le Québec a été témoin d’inondations record répétées dans les dernières années, forçant l’évacuation de milliers de personnes dont l’habitation a été touchée. Or, en plus des dégâts matériels et des impacts psychologiques, il est possible que les inondations posent un risque important pour la santé, dans les zones où les trois critères suivant se rencontrent : 1) la source d’eau potable (captage individuel ou collectif) est souterraine mais située près d’un cours d’eau; 2) le cours d’eau est déjà contaminé, ou des contaminants présents à la surface du sol peuvent être solubilisés lorsque le cours d’eau sort de son lit; et 3) en période d’inondation, l’eau de surface s’infiltre dans le captage, soit directement par la surface, soit indirectement via les nappes phréatiques qui l’alimentent. Bien que les normes de construction des captages d’eau potable au Québec visent à protéger la qualité de l’eau, plusieurs facteurs (physiques et humains) peuvent augmenter localement le risque de contamination de l’eau, ainsi que la consommation de cette eau sans traitement préalable adéquat. Ce projet intersectoriel vise donc à estimer spatialement, pour une première fois, les risques de : 1) contamination des sources d’eau potable, et 2) consommation de cette eau contaminée, pendant et après les inondations. Les travaux consisteront à colliger les données publiques pertinentes provenant de différentes sources, et développer une méthodologie qui permettra d’évaluer spatialement ces risques. Cette approche sera testée sur trois zones d’études restreintes, qui couvrent les différents contextes sociaux, géographiques, et de types d’approvisionnement en eau représentatifs du Québec. L’objectif ultime de ce projet sera de développer un outil d’aide à la décision territoriale qui pourrait éventuellement être appliqué à tout le territoire québécois, et contribuer à augmenter la protection et la résilience des communautés, par une meilleure gestion des prises d’eau potable vulnérables en cas d’inondations.

Sc. naturelles et génie

Développer l’éducation à la spatialisation des aléas d’inondations dans les écoles secondaires au Québec

Chercheuse principale: Chantal Déry (UQO) 
Équipe de recherche : Stolle, Jacob (INRS), Groleau, Audrey (UQTR), Mailhot, Alain (INRS), et Thibault, Mathieu (UQO). 

Partenaires

-Ville de Gatineau (Dabbadie, Maurin),

-Ville de Gatineau (Douce, Iveline)

-Ville de Gatineau (De Carufel, France)

Financement accordé: 100 581.99$

RIISQ : 33 530$

OURANOS : 67 051.99$

Axe: 4 et 5

Sc. humaines et sociales, arts et lettres

Sc. naturelles et génie

Résumé du projet

Les inondations sont l’une des principales causes de catastrophe au Québec et il parait essentiel que la population puisse mieux comprendre la nature des risques actuels et futurs liés aux inondations. Si de nombreux travaux portent sur une éducation des populations face aux inondations et sur la prévention des risques de catastrophe, les jeunes d’âge scolaire sont rarement pris en compte. La mise en place d’une éducation aux risques d’inondations est donc essentielle, mais l’intégration dans les écoles nécessite de travailler sur des savoirs de nature probabiliste et spatialisée et de développer des ressources qui correspondent à la réalité des aléas présents sur un territoire. Le projet propose d’identifier les caractéristiques d’un programme d’éducation aux aléas d’inondations intégrant la spatialisation qui contribue à améliorer la connaissance et la perception d‘élèves du secondaire des aléas d’inondation, et d’identifier les perceptions et connaissances sur l’aléa d’inondations d‘élèves du secondaire avant et après avoir participé à un tel programme d’éducation aux aléas d’inondations. Le projet permettra de développer des séquences d’apprentissage et des ressources pour la mise en œuvre d’une éducation spatialisée aux aléas d’inondations dans le cadre des établissements secondaires au Québec en utilisant une recension de littérature, l’analyse des programmes d’enseignements et un corpus de ressources pour la description de l’aléa (ressources produites par le projet info-crue et disponibles au niveau ministériel et municipal). Les séquences d’apprentissage portant sur le risque d’inondation seront testées à Gatineau et en Mauricie dans 32 classes réparties dans 4 écoles secondaires (8 classes par école soit environ 600 élèves). L’étude sera réalisée selon un devis pré-expérimental de type prétest/post-test pour vérifier l’effet sur les élèves vis-à-vis de leurs connaissances sur l’aléa d’inondations en général, leur perception de l’exposition dans leur secteur géographique et leur intention de se préparer à la survenue d’une inondation.

Résultats du 4e appel à projets du RIISQ

Mieux comprendre et atténuer les impacts psychosociaux des inondations sur le parcours de vie d’adolescents et de parents en milieu rural et favoriser leur pouvoir d’agir par le Digital Storytelling

Chercheure principale : Ève Pouliot, professeure agrégée en travail social (UQAC)

Co-chercheures : Christine Gervais, professeure agrégée en sciences infirmières (UQO); Kristel Tardif-Grenier, professeure agrégée en psychoéducation, (UQO).

Partenaire du milieu : École secondaire Sieur-de-Coulonge (Outaouais)

Financement accordé : 99 906$

Résumé du projet :

En 2017 et en 2019, la municipalité rurale de Pontiac et ses habitants ont dû affronter de graves inondations printanières. Nos travaux en cours, subventionnés par le CRSH (2021-2023) et menés en collaboration avec deux écoles secondaires de l’Outaouais, révèlent que ces inondations semblent avoir entraîné diverses conséquences sur la santé physique et mentale des adolescents qui y ont été exposés. Ce constat converge avec les résultats d’autres études menées à la suite d’inondations, qui mentionnent que les je unes qui en sont victimes sont à risque de vivre à la fois des problèmes de santé physique et mentale, tout en éprouvant des difficultés de fonctionnement familial et scolaire. Dans un tel contexte, il semble donc pertinent de mieux comprendre les impacts psychosociaux des inondations, tant positifs que négatifs, sur le parcours d’adolescents et de leurs parents vivant en milieu rural, tout en favorisant leur pouvoir d’agir. Ce projet de recherche vise donc à documenter le parcours des jeunes et de leurs parents à la suite d’inondations en milieu rural, à l ’aide du Digital Storytelling. Cette méthode participative, qui sera menée par le biais d’entrevues individuelles et de groupe, favorisera chez les participants une meilleure compréhension des évènements qu’ils ont vécus lors des inondations, en leur permettant d’analyser les points tournants associés à cette catastrophe dans leur vie. Les résultats et les pistes de solutions dégagés par cette recherche seront transférables à d’autres régions ou communautés fréquemment exposées à des inondations.

Conséquences des inondations sur les communautés rurales à vocation agricole au Québec.

Chercheur principal : Michael Bourdeau-Brien, professeur agrégé au département de finance, assurance et immobilier (Université Laval).

Co-chercheur.es : Mathieu Boudreault, professeur au département de mathématiques (UQAM); Marie-Ève Gaboury-Bonhomme, professeure au Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation (Université Laval); Danielle Maltais, professeure titulaire en travail social (UQAC); Lota D. Tamini, Professeur titulaire au département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation (Université Laval).

Partenaires du milieu : MAMH, Financière Agricole du Québec, CIRANO.

Financement accordé : 100 000$

Résumé du projet :

Pour les producteurs agricoles, les inondations ont non seulement le potentiel d’endommager leur chez-soi, mais peuvent littéralement détruire le fruit de semaines intensives de travail. Ces producteurs résident majoritairement au sein de communautés rurales qui sont généralement perçues comme n’ayant pas les ressources et l’expertise nécessaires pour gérer les inondations et leurs conséquences. Le soutien aux producteurs et aux communautés impactés nécessite la mise en place de stratégies de gestion du risque efficaces et efficientes afin de mitiger le risque en amont, tout en favorisant le rétablissement en aval de ces catastrophes. Or, le développement de telles stratégies exige une connaissance du risque propre à ces communautés, ainsi qu’une compréhension forte de l’ensemble des conséquences qui résultent des inondations. Cette connaissance du risque et des conséquences en contexte québécois demeure à parfaire. Le présent projet répond à cette lacune en étudiant de façon holistique les conséquences des inondations sur les communautés rurales à vocation agricole du Québec. L’expertise diversifiée de six chercheurs universitaires combinée aux connaissances de terrain de deux partenaires clés permet d’examiner les conséquences observables qui découlent des inondations historiques sur les plans sociaux, économiques ainsi que sur la santé des individus et des communautés. Simultanément, l’équipe de chercheurs modélise les événements d’inondation probables afin d’estimer le niveau de risque réel qui affecte les communautés, ainsi que les conséquences en termes économique, de dynamisme des communautés et d’utilisation des soins de santé. Le projet permettra de cibler des interventions ciblées et proposera des améliorations aux politiques publiques existantes.

Prise en compte du genre dans la gestion des inondations et expression du vécu des femmes sinistrées pour favoriser leur santé mentale et les résiliences individuelles et collectives.

Chercheure principale : Lily Lessard, professeure titulaire au département des sciences de la santé (UQAR).

Co-chercheure : Johanne Saint-Charles, professeure titulaire au département de communication sociale et publique (UQAM).

Partenaires du milieu : Comité de bassin versant de la rivière Chaudière (COBARIC); Réseau des groupes de femmes de Chaudière-Appalaches; Contact-Nature-Rivière-à-Mars; Municipalité de l’Anse-Saint-Jean.

Financement accordé : 80 000$

Résumé du projet :

Les inondations et autres désastres se produisent dans des milieux marqués par des rapports de pouvoir et des inégalités sociales, mais leur gestion est souvent planifiée et réalisée de manière « neutre ». Ceci a pour effet d’exclure ou de moins bien desservir certaines populations. Ce projet vise à mieux comprendre comment le genre et d’autres facteurs sociaux sont pris en compte, ou non, dans les lignes directrices et les actions des personnes et organisations impliquées dans la gestion des inondations au Québec. Ce premier volet prendra la forme d’une revue documentaire et d’un sondage. Un deuxième volet de la recherche, centré autour d’entrevues avec des femmes ayant subi des inondations récurrentes en Beauce (Chaudière-Appalaches), permettra de mieux comprendre leurs expériences, les occasions pour elles de parler des sinistres, ainsi que leurs besoins et souhaits au plan de la reconnaissance de leur vécu et expériences. Le projet comporte également un volet de création collective de récits de ses filles et femmes basé sur l’approche du digital storytelling. Ce dernier volet permettra donc d’expérimenter la création d’un espace de prise de parole dédié aux récits de femmes touchées par des inondations récurrentes. Le potentiel de ce type d’espaces pour contribuer au rétablissement après des inondations et à la résilience individuelle et collective fera l’objet d’une évaluation qualitative. L’ensemble de la recherche sera réalisé par une équipe intersectorielle et des partenaires actifs à la fois ancré dans la région en matière de gestion intégrée de l’eau par bassin versant et de lutte pour les droits des femmes dans la région de Chaudière-Appalaches et auprès d’instances nationales tel que le ROBVQ, le MELCC ainsi que le MSSS au travers les travaux menés dans le cadre du nouveau plan d’action pour la santé et le bien-être des femmes 2020-2024.

 
Impacts contrastés en fonction du revenu des inondations récurrentes de 2017 et de 2019 à Gatineau : l’impact du « sentiment d’être chez soi » sur le processus de rétablissement des résident.es.

Chercheure principale : Nathalie St-Amour, professeure agrégée au département de travail social (UQO).

Co-chercheure : Mylène Riva, professeure agrégée en géographie de la santé (Université McGill)

Partenaires du milieu : Ville de Gatineau; Centre de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSO), Comité de vie de quartier du Vieux-Gatineau (CVQ-VG)

Financement accordé : 66 480$

Résumé du projet :

Entre 2017 et 2019, les citoyens, les décideurs et les intervenants de Gatineau ont dû affronter, en plus de la crise sanitaire, deux épisodes successifs d’inondations qui ont touché les mêmes espaces géographiques et les mêmes résident.es. Certains de ceux-ci vivent dans des milieux socioéconomiquement défavorisés et d’autres, à l’opposé, habitent dans des communautés considérées comme socioéconomiquement favorisées. Ces circonstances difficiles permettent aux chercheuses et au comité de partenaires qui les accompagneront de s’intéresser aux impacts d’épisodes d’inondations successives pour les citoyens sinistrés de même qu’au processus de rétablissement de ces citoyens selon une approche comparative basée sur le statut socioéconomique. En mobilisant le concept de sentiment de se sentir chez soi et le modèle de rétablissement développé par Cox et Perry (2011), la recherche contribuera à l’enrichissement du corpus scientifique sur le cumul des catastrophes et sur l’étape du rétablissement de sinistrés par les inondations. Il s’agit de deux thèmes en émergence dans l’études des impacts des catastrophes. D’un point de vue social, le développement de ces nouvelles connaissances sera utile aux collaborateurs multisectoriels membres du comité des partenaires du projet. Le fait de mieux connaître les enjeux favorisera le développement d’intervention plus efficaces. L’équipe pourrait même entamer une réflexion sur la justice environnementale dans le cas où des différences importantes émergeraient d’une meilleure compréhension des expériences de groupes de résident.es qui ont des statuts socioéconomiques opposés.

 

Résultats du 5e appel à projets du RIISQ

Les effets psychologiques des inondations et de la dégradation de l'environnement dans les municipalités de la MRC de Vaudreuil-Soulanges

Chercheur principal : Gold, Ian, Professeur titulaire, Université McGill

Co-chercheurs: Bornstein, Lisa, Professeur agrégée, Université McGill; Fayazi, Mahmood, Dr., Centre RISC

Collaborateurs et collaboratrices : Djemel, Manel, Urbaniste OUQ, M. Arch., M. Urb., Réseau Inondations InterSectoriel du Québec (RIISQ); Ferrari, Manuela, Dr., Institut universitaire en santé mentale Douglas; Lauzière, Maude, Mme., Centre RISC; Lewis, Clara, Mlle., Université Western Ontario; Proudfoot, Jennifer, Ms., Université McGill; Weinstock, Daniel, Professeur titulaire, Université McGill.

Partenaire: MRC

Financement accordé : 74 968.12$

Résumé du projet : En 2017, les inondations historiques au Québec ont touché 5 300 résidents principaux et provoqué l’évacuation de 4 000 personnes. Les inondations qui ont suivi en 2019 ont eu des conséquences similaires, forçant l’évacuation de plus de 10 000 personnes dans 250 municipalités de la province. Des études sur les catastrophes naturelles, y compris les inondations, ont montré qu’elles entraînent des effets psychologiques profonds, notamment des symptômes d’anxiété générale, des phobies, des symptômes physiques, des abus de substances, des symptômes de dépression et des réactions de stress posttraumatique. Bien que les problèmes de santé mentale aient été étudiés par plusieurs scientifiques et reconnus par le gouvernement du Québec à la suite des récentes inondations, ils semblent ne plus faire l’objet de priorité aujourd’hui et ont été rapidement oubliés. Afin de mieux comprendre les effets psychologiques des inondations de 2017 et 2019, nous avons mené une étude à Rigaud et dans les municipalités voisines pour examiner les symptômes de détresse psychologique causés par les inondations ainsi que des preuves de “solastalgie” – le sentiment de détresse causé par le changement et la dégradation de l’environnement domestique. L’objectif de ce projet est de mobiliser les connaissances que nous avons recueillies et d’expliquer leur importance aux organismes gouvernementaux et au grand public du Québec. Les changements climatiques risquent d’entraîner des inondations de plus en plus graves et fréquentes au Québec, et le gouvernement doit commencer à considérer la détresse mentale comme un effet continu des inondations.

Comprendre les inondations pour mieux leur faire face : évaluation du Système de surveillance de la rivière Chaudière et d’un document de vulgarisation sur les inondations

Chercheure principale : Saint-Charles, Johanne, professeure, Université du Québec à Montréal, Département de communication sociale et publique

Co-chercheures : Lessard, Lily, professeure, Université du Québec à Rimouski, Chaire interdisciplinaire sur la santé et les services sociaux pour les populations rurales ; Thomas, Isabelle, Professeure titulaire, Université de Montréal, Faculté de l’aménagement – École d’urbanisme et d’architecture de paysage 

Collaborateurs-trices du milieu : Bouchard-Verret, Sofianne, chargée de projet inondations et milieux humides, Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC); Brochu, Véronique, directrice générale, Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC)

Partenaire: COBARIC (Le comité de Bassin de la rivière Chaudière).

Financement accordé : 75 000$

Résumé du projet :

Ce projet, réalisé en collaboration avec le COBARIC, évaluera deux outils de mobilisation et transfert des connaissances. Le premier est la dernière refonte du Système de surveillance de la rivière Chaudière (SSRC). Ce portail internet vise à répondre aux besoins de documentation et d’instrumentalisation de la rivière Chaudière des municipalités riveraines (de Saint-Georges à Lévis) par l’obtention de données et d’images en temps réel sur les comportements de la rivière dans les secteurs vulnérables aux inondations. Il est accessible au grand public et à plusieurs partenaires impliqués en gestion des inondations. Le deuxième outil est un document de vulgarisation sur les inondations de la rivière Chaudière réalisé par le COBARIC et le bureau de projet de la rivière Chaudière du MAMH. Publié en 2022, il a été réalisé à partir des connaissances provenant d’une quinzaine d’études réalisées dans la région, de plans et d’interventions visant à réduire les risques et impacts et des savoirs expérientiels de gestionnaires de stations des municipalités riveraines. Le projet évaluera l’efficacité de ces démarches de transfert de connaissances en matière d’inondations du COBARIC en documentant les populations rejointes par la nouvelle plateforme du SSRC et le document de vulgarisation sur les inondations et l’utilisation qu’elles en font, et en évaluant la réponse aux besoins des populations ciblées par ces outils en tenant compte du nouveau portrait social dans les zones inondables de la rivière Chaudière. Ce portrait a possiblement été modifié à la suite des inondations majeures de 2019 et la démolition de près de 600 bâtiments.

Axe du RIISQ: 5

Récipiendaires des programmes de bourses du RIISQ

Premier programme de bourses du RIISQ
  • Marjolaine Rivest-Beauregard, McGill : Prévalence des symptômes de stress suite aux inondations de 2019 de la grande région de Montréal: une étude de faisabilité pdf
  • Maxime Clermont, UQTR : Télédétection de la productivité agricole dans la plaine inondable du Lac St-Pierre pdf
  • Guillaume Berger-Richard, UQAM : Plan directeur d’aménagement pour les districts de Pointe Gatineau et du Lac Beauchamp suite aux inondations de 2017 et de 2019 pdf
  • Eric Shen, Université McGill (McGill): Une étude complète sur le terrain pour évaluer la méthode de lutte contre les inondations de sacs de sable et les mesures appliquées au Québec pour traiter les centaines de tonnes de sable contaminé lors des crises d’inondation de 2019. pdf

  • Liam Ma, Université McGill (McGill): Évaluation des nouvelles techniques de protection contre les inondations utilisées lors des crises d’inondation de 2019alternatives à la méthode des sacs de sable. pdf
Deuxième programme de bourses du RIISQ
  • Franck Aurelien Tchokouagueu, ENAP : Gestion et préventions des risques d’inondations : simulations et applications. pdf
  • Caroline Thivierge, Université de Sherbrooke : Gouvernance régionale et stratégies d’adaptation aux inondations en contexte de changements climatiques : une étude de cas, la MRC de Vaudreuil-Soulanges. pdf
  • Alexandre Florent Nolin, UQAT : Reconstitution des inondations en Abitibi-Témiscamingue et prévisions suite aux changements climatiques. pdf
  • Ariane Hamel, UQO : Inondations de 2017 et de 2019 à Gatineau : vécu des résidents du quartier défavorisé de Notre-Dame à travers leur récit de vie. pdf
  • Typhaine Leclerc, UQAM : Récits de personnes sinistrées : effets sur la santé mentale, le rétablissement et la résilience en contexte de changements climatiques. pdf
  • Julien Le Beller, UQAR : La gestion du risque liés aux changements climatiques dans les systèmes de santé : l’exemple de la santé mentale au Québec. pdf
  • Amélie Alexandra Bergeron, UQTR : Évaluation de l’impact de l’intensité des crues printanières sur la productivité agricole dans le littoral du lac Saint-Pierre par télédétection. pdf
  • Tomety Yaovi Djivénou, UQAR : Trajectoire de la vulnérabilité aux inondations dans les bassins versants des rivières Cascapédia et petite Cascapédia dans l’Est du Québec. pdf
  • Isabelle Demers, UQAM : Les causes des inondations du printemps 2019 dans le bassin versant de l’Outaouais : évaluation et comparaison des données hydrométéorologiques simulées avec les observations disponibles. pdf
Troisième programme de bourses du RIISQ
  • Caio Sant’Anna , U.Laval : Évaluation de la vulnérabilité et de la capacité d’adaptation des systèmes de réservoirs au Québec pdf
  • Joanie Turmel, UQAR : Impacts psychosociaux et stratégies adaptatives des hommes en regard des mesures d’atténuation du risque déployées dans un contexte de changement climatique à la suite des inondations survenues en Chaudière-Appalaches en 2019. pdf
  • MD Razib Vhuiyan, UQAM : Compréhension systématique des impacts des émissions de feux de forêt sur les événements extrêmes et inondations au Québec. pdf
  • Yan Boulet, UQAR : Seuils de précipitation, variabilité spatiotemporelle et tendances climatiques dans les pluies torrentielles en Haute-Gaspésie, Québec. pdf
  • Margaux Girouard, UQAM : Impact de l’utilisation future des terres et du couvert végétal sur les évènements extrêmes et les inondations, au Canada. pdf
  • Alicia Dupuis, UQAM : Impact de la combinaison de facteurs météorologiques sur les inondations du 1er au 4 décembres en Gaspésie (Québec, Canada). pdf
Quatrième programme de bourses du RIISQ
  • Marylène Kouri, UQAM : Les enjeux de la communication du risque dans le cadre d’un projet de recherche : Rechercheaction sur le rôle du professionnel en communication lors des étapes de démarrage et de la réalisation de la recherche. pdf
  • Fateme Salemi, Université Concordia : Paleoflood frequencies in the Ottawa River basin for the last two millennia. pdf
  • Yalynka Strach, Université Laval : Modélisation et analyses empiriques de la capacité d’un milieu humide riverain à diminuer les crues en contexte de changements climatiques à la forêt Montmorency. pdf
Cinquième programme de bourses du RIISQ
  • Simard, Ann-Sophie, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) : Comprendre le rôle du soutien parental dans la croissance post-traumatique d’adolescents ayant vécu une catastrophe naturelle, tout en favorisant leur pouvoir d’agir pdf

  • Tchassem Pinlap, Jonas, École nationale d’administration publique: Résilience et rétablissement collectif face aux inondations au Québec : un défi de gouvernance en réseau. pdf

  • Chagnon, Pascale, Université Laval, École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional : Juste pour qui, la relocalisation ? Une étude des enjeux et de la portée de la relocalisation comme outil de gestion locale et régionale du risque d’inondation. pdf
  • Michaud, Lisa, École de technologie supérieure (ETS) – génie de la construction : Étude des relations entre le gel du sol et la couverture neigeuse et de leurs influences sur l’hydrologie, applications au bassin-versant de Sainte-Marthe, Qc. pdf
  • Turmel, Joanie, UQAR : Migrants environnementaux en contexte de changements climatiques : Les cas de milieux ruraux touchés par des inondations majeures au Québec. pdf
  • Deschamps, Bernard, UQAM, ISE, Sciences de l’environnement : Le rôle des municipalités du Québec dans le partage du risque d’inondations. pdf
  • Raza, Waqas Ahmed, McGill University | School of Urban Planning : ANG: Resilience through property buyouts: Are buyouts effective in reducing a community’s vulnerability to floods? FR : La résilience par le rachat de propriétés: Les rachats sont-ils efficaces pour réduire la vulnérabilité d’une communauté aux inondations? pdf

Appel à propositions ciblé – Réseau Inondations InterSectoriel du Québec (RIISQ) / Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH)  

Le Réseau Inondations InterSectoriel du Québec (RIISQ) est heureux d’annoncer le projet sélectionné lors de son 1er appel à propositions ciblé, en partenariat avec le ministère des Affaires municipales et de l’habitation (MAMH) par l’entremise du bureau de projets de la rivière Chaudière (BPRC). 

Chercheur principal : Maxime Boivin (UQAC); Cochercheur.e.s : Pascale Biron (Université Concordia), Thomas Buffin-Bélanger (UQAR), Roxane Lavoie (Université Laval); Collaborateurs : Marc-André Bourgault (Université Laval), Olivier Caron (UQAM), Daniel Germain (UQAM), Guillaume Fantino (GéoPeka Lyon).

L’étude visée par cet appel à propositions ciblé vise à l’acquisition de connaissances hydrosédimentaires sur le bassin versant de la rivière Chaudière visant à améliorer la compréhension de la dynamique fluviale de cette rivière et de ses tributaires pour mieux apprécier les risques d’inondations sur le territoire et ainsi orienter le choix de solutions à mettre en place qui soient adaptées et durables.